Une université à Los Angeles, pour les enfants de stars ou de gens célèbres voire même les stars en devenir. Venez découvrir cette école pleine d'amour, de gloire, de beauté mais aussi de haine et de jalousie. . .
 
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 It's your fault dad !

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Dylan Thomas
Dylan Thomas

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MessageSujet: It's your fault dad !    It's your fault dad !  Icon_minitimeLun 2 Nov - 0:27


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Dylan Clayton Thomas





Carte I.D
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Age:  26 ans

Date de naissance: ICI

Lieu de Naissance:  Los Angeles

Origine: Américaine

Sexe: Masculin

Signe particulier :  Mes cheveux roux

Groupe:  ICI

Personnage sur le vava:  Cameron Monaghan

Son caractère ...

◈ Brisé, je le suis depuis que mon paternel m'a fait du mal étant enfant et qu'à cause de lui ma soeur s'est suicidée. Je ne me suis jamais remis de son décès et ne m'en remettrai probablement jamais. 
◈ Méfiant, ça je le suis aussi devenu à cause de lui parce que je ne voulais plus me lier à d'autres personnes qui auraient pu me faire souffrir. 
◈ Dur, je le suis devenu à force de me prendre des coups que ça soit physiquement ou verbalement et aussi grâce à l'armée où je suis resté plusieurs années et ce n'est pas plus mal car maintenant je ne me laisse plus faire. 
◈ Rancunier, alors ça oui c'est tout moi. Faîtes-moi une seule crasse et croyez-moi qu'il me sera difficile voire impossible de vous pardonner. Après tout dépend évidemment de ce que vous m'avez fait et de mon degré d'attachement envers vous. 
◈ Têtu, ça c'est un de mes gros défauts je dois bien l'avouer. Effectivement quand j'ai une idée en tête, il est assez difficile de me faire changer d'avis. 
✬ Bosseur, oui c'est ce qui me permet de continuer à vivre... sans passer mon temps à ruminer mon passé.
✬ Amoureux, je l'ai longtemps été de ma meilleure amie Maxine et depuis qu'on se revoit, je dois avouer que la flamme est de nouveau présente.
✬ A l'écoute et attentionné, ça je le suis si vous avez eu auparavant la chance de briser ma carapace et de faire partie de mon cercle très privé. En effet je serai capable de tout pour les gens qui me sont chers. 
✬ Drôle, alors ça c'est suivant les goûts. Certains vont rire de mes blagues alors que d'autres vont les trouver complètement nulles. Les goûts et les couleurs... 
✬ Passionné, je le suis autant en amour que de part mon métier.  

Ses anecdotes ...

☼ Dans mon porte-feuille qui me suit partout, il y a plusieurs photos de ma défunte soeur. Des photos ou elle est seule et d'autres photos où elle est en ma compagnie. J'y tiens comme à la prunelle de mes yeux et les regarde au moins une fois par jour.
☼ Je suis complètement accro à mon téléphone et je ne le quitte que très rarement. D'ailleurs chaque soir au coucher j'ai mon petit rituel, je fais un dernier tour sur les réseaux sociaux, je joue à deux petits jeux et hop je pose mon téléphone en vibreur sur ma table de chevet. Effectivement je ne l'éteins jamais au cas où on aurait besoin de moi. La première chose que je fais en ouvrant les yeux le matin, c'est regarder si j'ai de nouveaux messages sur mon téléphone.
☼ J'évite de toujours manger la même chose au petit-déjeuner. Du coup un jour je peux prendre un bol de café, le lendemain de chocolat, des tartines beurrées ou des tartines à la confiture etc...
☼ Tous les soirs dans mon lit avant de tomber dans les bras de Morphée je pense à ma défunte soeur et espère rêver d'elle. Des fois ça marche, des fois non.
☼ Il m'arrive souvent de sortir des dictons au cours des conversations auxquelles je participe.
☼ Mon ordinateur portable me suit souvent car j'en ai toujours besoin pour diverses choses mais plus en particulier pour mon boulot, afin de pouvoir toujours noter les idées qui me viennent pour ne pas les oublier.
☼ J'ai souvent la fâcheuse tendance d'hausser les sourcils quand quelqu'un dit quelque chose qui me semble bizarre. 
☼ Je soupire et/ou lève très souvent les yeux au ciel quand je trouve stupide ou énervant quelque chose. 
☼ Je me passe la main sur la nuque ou dans les cheveux quand je me sens gêné. 
☼ Contrairement à la plupart des gens qui se rongent les ongles, moi j'arrache les petites peaux qui me gênent sur les doigts. J'ai chopé cette fichue manie étant enfant lorsque mon père a commencé à me faire du mal et depuis ça ne me quitte plus lorsque je stresse ou que je suis pensif (négativement).


Il était une fois ...

Tout a commencé par la rencontre d'une jeune et jolie infirmière rousse prénommée Amanda qui travaillait en qualité d'infirmière à l’hôpital de Los Angeles. C'est en pratiquant son métier qu'elle a rencontré Philip Thomas. Ce dernier avait été victime d'un terrible accident de voiture et de ce fait il avait dû rester plusieurs mois au sein de l'hôpital le temps de réapprendre à marcher correctement et de se soigner convenablement. C'est ainsi qu'à force de se côtoyer que la relation infirmière-patient s'est transformée petit à petit en autre chose qu'on appelle de l'amour. Vivant encore tous les deux chez leurs parents respectifs, ils ont décidé d'emménager ensemble quelques mois après la sortie d'hôpital du jeune homme. Par chance celui-ci n'avait gardé aucune séquelle de l'accident dont il avait été victime et avait pu reprendre sa vie là où elle s'était arrêtée avant le drame. Seulement voilà avec sa longue absence, il avait perdu son poste au sein de l'entreprise de cosmétique dans laquelle il travaillait. Cependant ça n'entachait en rien l'amour qu'Amanda et lui se portaient. Pour arriver à subvenir à leurs besoins elle avait demandé à devenir infirmière de nuit même si ça changeait beaucoup son rythme de vie et que ce n'était pas tous les jours facile de travailler de cette manière. Quant à Philip, lui il essayait de trouver un boulot mais avait beaucoup de mal. Du coup pour s'occuper il avait commencé à boire de l'alcool en cachette de sa femme lorsqu'elle partait travailler le soir. Malgré tout il arrivait à garder la face devant elle la journée et c'est d'ailleurs pour cette raison qu'Amanda avait gardé confiance en lui.  

Même s'ils avaient toujours des soucis d'argent, ils avaient décidé de se marier et ce même si c'était en petit comité et uniquement à la mairie. Cependant la jeune mariée était comblée et ravie de porter le patronyme de son époux, symbole de leur amour. Ne se contentant pas de ça, ils avaient même pour projet de fonder une famille. Et c'est d'ailleurs assez vite que ma mère Amanda était tombée enceinte pour leur plus grand bonheur. Ne souhaitant pas garder le mystère sur le sexe du bébé, ils avaient tenu à savoir s'ils seraient les heureux parents d'une petite fille ou d'un garçon. Pour la plus grande joie de ma mère, il s'agissait d'une petite fille. Quant à mon père lui ça lui était complètement égal que ça soit un petit mec ou une nana. Du moment que l'enfant se portait bien... Pour ma mère la grossesse avait été idéale puisqu'elle n'avait pas trop souffert et que celle-ci était arrivée à son terme sans grandes encombres. De plus mon père Philip, toujours sans emploi avait pu prendre soin de ma mère lorsqu'elle avait besoin de soutien ou d'aide pour faire certaines choses. C'est par une douce nuit que ma grande sœur Mindy a poussé son premier cri. Mes parents avaient choisi pour elle un prénom original et très peu courant.  

Le retour à la maison pour les deux femmes de la famille s'était bien passé. Philip lui de son côté se sentait de plus en plus mal de ne pas trouver de travail et buvait de plus en plus. D'ailleurs il ne prenait même plus la peine de le cacher à sa femme. Tout comme il commençait à attraper un caractère assez spécial. Il devenait très cassant dans ses paroles envers elle et était toujours d'une humeur de chien. La vie à la maison était devenue un véritable cauchemar pour ma mère. Elle restait tout de même forte pour ma sœur aînée Mindy et que celle-ci soit heureuse malgré l'ambiance mortelle à la maison. Le plus possible elle sortait faire un tour avec elle pour ne pas avoir à supporter son mari qui devenait de plus en plus désagréable et difficile à vivre. Par chance Mindy était encore trop jeune et ne se rendait pas compte de ce qui se passait sous ses yeux de petite fille.  

Pour couronner le tout Phil commençait à devenir jaloux et reprochait à sa femme de passer la plupart de son temps en dehors de chez eux. Au début elle trouvait ça complètement stupide qu'il ose penser qu'elle pourrait le tromper. Et pourtant un jour à bout de force, ne supportant plus sa vie avec lui, elle a eu une liaison avec un autre homme. Cet homme était marié tout comme elle et ni Amanda ma mère ni lui ne s'étaient promis quoi que ce soit. Seulement de passer du bon temps ensemble le temps qu'il serait sur L.A. Et c'est d'ailleurs ce qu'ils ont fait, au point qu'elle est tombée enceinte de lui et que je sois le fruit de leurs relations extraconjugales. Seulement tout ceci je ne le sais pas encore mais je vous le dis pour que vous compreniez mieux mon histoire.  

C'est donc neuf mois après cette relation secrète que je suis venu au monde par un jour enneigé. Mon père n'était pas ravi d'accueillir un second enfant à la maison. En effet il avait changé du tout au tout et se montrait de plus en plus violent verbalement envers ma mère. Cette dernière se sentait coupable de l'avoir trompé à plusieurs reprises avec un autre. Oh non elle ne lui avait jamais révélé la vérité mais elle se faisait toute petite face à lui et encaissait du mieux qu'elle le pouvait tous les reproches et autres grossièretés qu'il lui balançait au visage. Du coup puisqu'il se fichait de ma venue au monde il n'avait pas daigné l'emmener jusqu'à la maternité et était en train de cuver tranquillement à la maison. Heureusement ma mère avait pu compter sur quelqu'un pour garder ma grande sœur et également la conduire à la maternité. Tandis que ma sœur dormait tranquillement sur les genoux de l'amie de ma mère, Amanda elle était en train de me donner vie dans l'une des salles d'accouchement, sans son homme contrairement à la fois précédente où il avait été présent lors de la venue au monde de Mindy.  

L'accouchement pour ma mère avait été cette fois plus pénible que le précédent. D'une part parce que son mari n'était pas là pour la soutenir et parce que je n'étais pas franchement très pressé de sortir de son ventre. À croire que j'avais compris que la vie n'allait pas me faire de cadeaux... Malgré tout après plusieurs heures de travail elle avait réussi à me faire naître avec l'aide du personnel hospitalier. Ma mère à bout de forces avait tout de même le sourire aux lèvres en me regardant et en me gardant contre elle avant que l'équipe médicale ne m'emmène pour faire les vérifications d'usage. Bien évidemment avant ça, elle leur avait indiqué comment j'allais m'appeler. Elle avait choisi que je me prénommerais Dylan. Malgré la relation plus que conflictuelle avec son homme, elle avait tenu à ce que je porte un prénom qui lui plairait et ils s'étaient mis d'accord sur Dylan même si pour eux ils ne signifiaient pas tellement la même chose.  

Durant le temps de l'hospitalisation, mon père n'est jamais venu rendre visite à ma mère. Cette dernière était blessée par son comportement mais elle avait baissé les bras et n'avait plus vraiment la force de se battre avec lui. Heureusement pour elle mes grands-parents étaient venus eux, avec plein de cadeaux aussi bien pour elle que pour moi. Quant à ma sœur elle était restée chez l'amie de ma mère et venait donc nous voir en la présence de cette "nourrice" improvisée. D'après les visiteurs je ressemblais plus à ma maman qu'à mon papa. Ce qui faisait beaucoup sourire ma maman, ça lui mettait du baume au cœur. Dans sa chambre d'hôpital elle se sentait comme dans un autre monde, comme dans une bulle et elle craignait le retour à la maison, le retour à la réalité... Et ce même si Mindy lui manquait cruellement.

Ma mère devait avoir un sixième sens puisqu'en rentrant à la maison, évidemment elle était tombée sur mon père ivre mort. Ce dernier en la voyant revenir à la maison avec moi dans ses bras a été pris d'une colère monstre. Au point que ma mère avait vraiment peur de lui et m'a glissé dans les bras de ma sœur âgée de trois ans. "Mindy prends ton frère avec toi dans la chambre stp, allez vous reposer et ne sors pas de là tant que je ne viendrai pas te chercher..." Elle avait dit ça d'une voix qui se voulait réconfortante aux yeux de ma sœur mais dans le fond elle était pétée de trouille face à son mari qui la fixait comme s'il avait envie de la tuer. "D'accord maman." Lui avait répondu ma grande sœur en me gardant tout contre elle comme pour me protéger d'une éventuelle menace. Notre mère nous avait regardé nous éloigner en tremblant face au regard de notre père. Une fois que nous fûmes assez loin, le pire arriva pour ma mère puisque mon père avait été pris d'une folie. "Tu l'as ramené à la maison ton petit bâtard !" "Mais qu'est-ce que tu racontes Phil ? C'est notre fils... Le tien et le mien." "Arrête de me prendre pour un con Amanda ! Tu ne m'ôteras pas de l'idée que ce mioche n'est pas le mien !" Cette fois elle n'avait plus trouvé la force de répondre en le voyant arriver tel un boulet de canon vers elle et se jeter sur elle pour la battre pendant de longues minutes. C'était la première fois qu'il avait levé la main sur elle, mais c'était loin d'être la dernière...  Pendant ce temps Mindy s'était allongée sur son lit et m'avait gardé de nouveau contre elle afin que l'on s'endorme l'un contre l'autre.  

Plus les jours, les semaines, les mois et les années passaient et pire était l'ambiance à la maison. Mon père « pas fou » battait ma mère mais toujours sur des parties de son corps que les gens extérieurs à notre domicile ne pouvaient pas voir. Ses journées et nuits étaient toujours les mêmes. Il buvait jusqu'à plus soif, restait calé devant sa télévision qui diffusait toujours du sport puisque visiblement il aimait ça malgré le fait qu'il n'en pratique aucun lui-même. Les disputes à la maison entre mes parents étaient devenues quotidiennes. C'est dans cette ambiance que j'ai grandi. Et si au début il se contentait de s'en prendre à notre mère... Au fil des ans il a commencé à s'en prendre à Mindy et moi. Au début c'était des petites gifles comme ça sans raison lorsque notre mère Amanda n'était pas à la maison. Mais très vite dans son esprit tordu ça ne lui a plus suffi et il a commencé à nous cogner pour de bon quand notre mère était au travail. Bien souvent ma sœur essayait de s'interposer entre lui et moi pour qu'il ne me touche pas. Et ça marchait plus ou moins puisqu'il la frappait, l'envoyait à l'autre bout de la pièce pour ensuite venir continuer à calmer ses nerfs sur mon dos. J'étais trop petit, trop jeune, trop frêle pour pouvoir venir en aide à ma sœur et empêcher notre père de nous faire du mal. Le pire c'était lorsque j'étais dans ma chambre, celle-ci était collée juste à côté de celle de ma frangine et que  je l'entendais pleurer dans sa chambre alors que le père était soit en train de la frapper soit en train de cuver ailleurs dans la maison...  

Lorsque nous allions à l'école et que des personnes remarquaient nos bleus dans le cou, au niveau des poignets ou ailleurs, Mindy et moi avions toujours de "bonnes" excuses à leur donner pour ne pas que quiconque devine ce qui se passait en réalité lorsque nous rentrions chez nous. Et oui ma sœur et moi étions très malins et prévoyions toujours un nouveau scénario pour expliquer les traces de coups que l'on avait sur le corps. Allez savoir pourquoi, nous protégions notre père malgré tout ce qu'il nous faisait... Et pourtant Dieu sait combien de fois je l'ai imaginé mort, étranglé par mes petites mains quand j'entendais ma sœur pleurer le soir. Pourtant je ne passais jamais à l'acte face à ce monstre. Tout simplement parce que je n'aurais jamais eu la force de faire quoi que ce soit contre lui et qu'il me faisait peur. Chaque soir je craignais le départ de notre mère même si je ne disais rien. Pourtant au fond de moi je lui criais de rester à la maison pour ne pas qu'il vienne nous faire du mal. Puisque le lâche qu'il était s'en prenait à Mindy et moi lorsque nous n'étions que tous les trois et face à ça je me sentais vraiment impuissant, ne sachant que faire...  

Mais le pire est arrivé lorsque j'avais 13 ans. Le soir du seizième anniversaire de ma sœur qui aurait dû être un jour joyeux, celle-ci s'était donné la mort dans sa chambre. Notre père lui était en train de cuver dans la sienne. Moi j'avais fait un vilain cauchemar et j'avais voulu me blottir dans les bras de ma sœur en me faufilant en pleine nuit dans sa chambre sauf que lorsque je me suis collé contre elle, j'ai senti qu'elle ne bougeait pas. Alors que d'habitude dès que j'arrivais près d'elle et qu'elle dormait, elle bougeait et me prenait dans ses bras mais là rien... Du coup sans me faire prier j'ai allumé sa lampe de chevet pour voir si elle allait bien mais là la scène à laquelle j'ai dû faire face était vraiment horrible.... Ma sœur était allongée sur son lit avec près d'elle plein de comprimés de toute sorte et des petites boîtes vides ainsi qu'une lettre dans sa main. J'ai essayé de la réveiller, les larmes aux yeux en criant son nom, me fichant que mon père nous entende et vienne me frapper pour l'avoir réveillé. Mais toutes mes tentatives n'avaient servi à rien. Ma sœur ne bougeait pas d'un pouce.... Je suis alors allé vers elle pour voir si son cœur battait mais non il ne faisait plus son job. Les larmes redoublèrent et j'attrapais ce bout de papier afin de m'empresser de le lire.
Lettre d'adieu de Mindy Thomas:

En terminant de lire cette lettre de ma grande sœur j'étouffais un cri en comprenant pourquoi elle avait mis à fin ses jours. Les larmes affluaient de plus en plus sur mon visage d'adolescent. Plusieurs sentiments en moi s'étaient mélangés. La haine envers notre paternel qui nous avait toujours fait du mal mais qui en prime je venais de l'apprendre, avait violé ma grande sœur pendant plusieurs années. La tristesse d'avoir perdu la seule personne normale de cette famille, celle qui faisait toujours son possible pour me protéger et qui était une véritable petite maman pour moi. Comprenant qu'il n'y avait plus rien à faire pour la sauver, je gardais la lettre à la main et filais dans ma chambre m'habiller car je n'avais plus qu'une idée en tête... Aller trouver notre mère à l'hôpital et la confronter à ce que Mindy avait fait à cause de notre père et aussi indirectement à cause d'elle. Une fois habillé, j'enfilais une paire de baskets puis rangeais la lettre dans la poche intérieure de ma veste afin de ne pas la perdre.  

Fin prêt, je me dirigeais vers la porte de notre demeure et franchissais le seuil avant de fermer la porte à clés et de ranger celles-ci dans la même poche que ma lettre. Une fois à l'extérieur j'allais chercher mon VTT et l'enfourchais pour aller au plus vite à l'hôpital dans lequel bossait ma mère. J'étais tellement pressé d'arriver que je pédalais comme un fou. En même temps ça me défoulait et j'en avais grandement besoin avec ce qui se passait. Je ne sais combien de temps après j'arrivais enfin devant cet hôpital et sautais presque de mon vélo pour en descendre et le laissais tomber sans me préoccuper s'il serait cassé ou autre. C'était en courant que je m'étais rendu dans l'établissement hospitalier. Laissant mon véhicule sans aucune surveillance.  

Je savais exactement dans quel service ma mère travaillait et m'y rendais donc d'un pas pressé. Une fois au bon étage je me rendais dans le bureau infirmier et tombais sur une collègue de ma mère qui commençait à me dire bonjour et à me demander de mes nouvelles etc... Ne voulant pas papoter je lui répondais simplement d'un ton sec "J'ai besoin de voir ma mère tout de suite c'est urgent !" "Oh excuse-moi Dylan..." En baissant la tête elle partit pour aller la chercher et moi je faisais les cent pas dans le bureau en attendant qu'elle daigne arriver. Pour le coup j'avais été vache avec la collègue de ma mère, mais je n'étais vraiment pas d'humeur à discuter avec elle comme si de rien n'était et puis je ne doutais pas du fait que lorsque j'aurais averti ma mère du décès de ma sœur, elle parlerait avec sa collègue Lynda pour lui expliquer mon comportement envers elle. Après un certain temps qui m'avait paru durer une éternité ma mère rentra dans la pièce en riant et en regardant partir Lynda. Étant excédé je lui lançais "Ça va tu t'amuses bien ? Tu rigoles bien ?" Là j'avais pu voir ma mère changer de tête d'un seul coup. "Dylan ! Tu ne me parles pas sur ce ton !" "Ah ouais et pourquoi ? Moi aussi je dois rire d'avoir trouvé ma sœur morte dans son lit !!! Je dois rire de me faire fracasser la tête presque toutes les nuits par mon père ????" Une nouvelle fois le visage de ma mère changea d'expression. "Quoi ???? Qu'est-ce-que tu me racontes là Dylan ? Tu me fais une blague c'est ça ?" Je soupirais trouvant la réaction de ma mère complètement ridicule. "J'ai l'air de rire peut-être ? Tu crois que je viendrais là en pleine nuit pour te faire une blague de mauvais goût ?" J'attrapais la lettre qui était dans ma poche et la lui donnais pour qu'elle comprenne mieux puisque visiblement elle était complètement à l'Ouest. Par ailleurs en lui tendant la lettre je lui "crachais" au visage. "Tiens tu comprendras peut-être mieux en lisant ça ! Ça te fera redescendre de ton petit nuage !" Je lui lançais un regard noir avant de me taire le temps qu'elle lise la lettre d'adieu de Mindy. Sa réaction une fois sa lecture achevée me hérissa le poil puisqu'elle déchira tout simplement le papier en minuscules morceaux qu'elle jeta dans la poubelle près d'elle. "Mais qu'est-ce que tu fais m'man ? T'es folle !" "Je protège notre famille c'est tout !" "Quoi ? Non mais je rêve là ! Tu nous protèges ? Tu rigoles là j'espère ? À cause de ton pourri de mari Mindy est morte ! T'entends ? ELLE EST MORTE ! Elle ne reviendra plus jamais. T'as conscience de ce que ton homme nous a fait subir toutes ces années ? T'as compris qu'il la VIOLAIT ou pas ???" "Ouais c'est bon je sais lire Dylan !" "Ouais ben on dirait pas... Tu me dégoûtes tout autant que lui..." Alors que j'allais tourner les talons elle me rattrapa par le bras et me força à me tourner vers elle. "Dylan... Mon chéri... Moi aussi je suis battue par ton père... Mais je ne veux pas détruire notre famille... C'est ton père mon ange... On ne peut pas l'envoyer en prison même si je me sens vraiment mal pour tout ce qu'il vous a fait subir et j'ai encore du mal à croire que ta sœur est morte." Je lui coupais la parole sans même chercher à savoir si elle avait fini ou non. "Ah ouais ? T'as du mal à le croire ? Ben viens à la maison ! Viens voir par toi-même ! Et arrête s'il te plait de vouloir croire à la famille idéale parce qu'il n'y a plus de famille là !" "C'est de ma faute si ton père est devenu comme ça..." Avait-elle dit d'une voix faible. Mon regard était toujours aussi froid envers elle. "Ah ouais et je peux savoir pourquoi ?" Elle baissa la tête en me disant "Non je ne peux pas te le dire." "Ouais allez c'est ça ciao !" Sans un regard je quittais la pièce, dégoûté par ma mère et traversais les couloirs de l'hôpital en courant jusqu'à enfin arriver dehors. Par chance mon VTT n'avait pas été volé et était toujours là. Je fis le trajet pour rentrer à la maison. Je déverrouillais la porte et me faufilais sans faire trop de bruit pour aller jusque dans ma chambre et glissais quelques affaires et souvenirs dans un sac de voyage puis partis de la maison sans prendre la peine de verrouiller la porte et balançais la clé sur le porche. J'accrochais le sac de voyage dans mon dos et montais de nouveau sur mon vélo pour me rendre chez mes grands-parents maternels. Ils n'étaient sûrement pas au courant de ce que mon père nous avait fait mais je ne me voyais pas vivre sous le même toit que mes parents à présent et priais pour que les parents de ma mère acceptent de m'accueillir chez eux.  


Par chance mes grands-parents avaient accepté de me recueillir et ce même si c'était le milieu de la nuit. Évidemment cette nuit-là nous n'avons pas dormi puisque j'ai eu le besoin de vider mon sac et de me confier à eux. Comme je m'en serais bien douté, ils étaient sous le choc à cause de toutes les révélations que je leur avais faîtes. Ils n'ont pas eu d'autre choix que de me croire au sujet de mon père puisqu'en enlevant mon haut je leur avais prouvé que j'avais des bleus et d'anciennes cicatrices. Au sujet de ma sœur, ils m'ont de suite cru en voyant l'état dans lequel j'étais nerveusement. Je les avais même suppliés de prendre en charge les obsèques de ma sœur car je ne voulais pas que ça soit mon ivrogne de père ni ma mère qui s'occupent de ça. Une nouvelle fois ils avaient accepté sans sourciller même si évidemment mes parents leur avaient mis des bâtons dans les roues. Toutefois mon souhait avait pu être respecté. En parallèle et sans en avoir parlé pour le moment à mes parents (le temps des funérailles etc...) mes grands-parents avaient décidé de me garder avec eux et ils pensaient comme moi que mon père devait payer pour tout ce qu'il avait fait. Alors ils n'ont pas hésité à m'aider afin de faire les démarches auprès de la justice. Bien évidemment j'ai été longuement interrogé et étant mineur, ma grand-mère était restée avec moi tout le long. De plus on m'avait fait voir un médecin afin qu'il atteste des coups que j'avais reçus. Bien sûr au vu des traces que j'avais dans le dos et un peu partout sous mes vêtements, ils n'ont pu faire autrement que de me croire et d'approuver mes dires. Alors pour moi, la justice a tranché et mon père a eu l'interdiction de m'approcher et par chance ils ne m'ont pas placé en famille d'accueil mais m'ont laissé chez mes grands-parents. Quant à ma mère c'était la même chose, ils avaient des soupçons sur le fait qu'elle soit au courant, du coup elle non plus n'avait plus le droit de me voir. Et franchement je trouvais ça pas plus mal... Par contre ce qui m'a fait de la peine c'est que mon père ne soit pas allé en prison. En effet, ils n'avaient aucune preuve qu'il avait violé ma sœur. Bien sûr ils avaient relevé les traces de coups sur elle mais faute de preuves pour le reste, ils n'avaient pas voulu l'incarcérer. Surtout que ma mère le défendait bec et ongles et soutenait que ce n'était pas de sa faute si leur fille était morte...

Voilà comment je me suis retrouvé à vivre chez mes grands-parents. Par chance avec eux j'étais "bien" même si ma sœur me manquait cruellement et que rien ni personne ne la remplacerait jamais. Je fulminais de savoir mon père en liberté tout ça parce que ma mère avait fait disparaître la lettre d'adieu de ma sœur. Le seul moyen que j'avais de me changer les idées était de m'évader en lisant de bons bouquins fantastiques, mes préférés. Mes grands-parents faisaient leur possible pour que je me sente bien chez eux et que je souffre moins de la disparition de ma sœur mais j'étais obsédé par ça. Malgré tout, j'arrivais à me concentrer sur mes études. Au lycée j'avais tout naturellement choisi la voie littéraire puisque j'étais passionné de lecture. J'avais même secrètement le rêve de devenir un jour écrivain mais je ne savais pas si j'en serais capable ni même si je serais un auteur crédible. Cependant, je m'acharnais pour obtenir au moins mon baccalauréat et mes efforts ont été récompensés puisque j'ai obtenu mon diplôme haut la main. Mes grands-parents étaient fiers de moi et moi j'étais content de voir qu'ils m'aimaient et me soutenaient quoi qu'il arrive. D'ailleurs ils ont eu assez mal au cœur lorsque je leur ai confié que je voulais quitter la ville, cette ville de malheur qui me rappelait tant de mauvaises choses. J'avais dans l'idée de partir faire mon service militaire. Et même si ça leur faisait de la peine de me voir partir, ils n'ont pas bronché et m'ont soutenu, me demandant juste de leur donner des nouvelles dès que je le pouvais.  

Chose que j'avais faite durant mes cinq années passées dans l'armée. Certes je ne me sentais pas trop mal là-dedans mais ce n'était pas vraiment ce que j'avais rêvé de faire. Alors certes ça m'avait pas mal endurci au niveau du caractère, ce qui était une bonne chose mais ce boulot ne me convenait vraiment pas. Alors après cinq années à réparer les hélicoptères de combat, j'ai rendu mon tablier et changé de voie.  

A présent je suis écrivain pour mon plus grand bonheur. J'ai toujours adoré bouquiné et écrire donc je suppose que c'était le meilleur boulot pour moi. Même si j'ai dû revenir sur Los Angeles afin de prendre soin de ma grand-mère. En effet il y a peu mon grand-père est mort et il était hors de question pour moi de laisser ma grand-mère seule suite à ça. D'autant plus qu'ayant des soucis de santé, il vaut mieux qu'il y ait quelqu'un avec elle la majeure partie du temps. Voilà comment je me retrouve à réemménager chez elle.


Derrière l'écran 8D

Prénom/Pseudo :Dois-je encore me présenter ?  :lol!: Allez donc voir la fiche de Soan pour vous faire une petite idée  It's your fault dad !  1277508500

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