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Ça faisait déjà plusieurs mois que le père de Ian ne faisait plus partie de ce monde. Heureusement avant de mourir, Monsieur McKay avait réuni ses trois enfants et leur avait avoué que depuis bon nombre d’années il leur cachait le fait qu’il souffrait d’une maladie héréditaire rare : Huntington. Étant médecin, il leur avait expliqué avec précision ce que c’était et avait également indiqué qu’ils allaient devoir se faire tester afin de découvrir si eux-mêmes n’étaient pas porteurs d’une copie mutée du gène de la huntingtine. Déjà que l’entente n’était pas forcément au beau fixe entre les deux hommes de la famille, mais là, ça avait foutu en rogne le plus jeune qui en voulait à son paternel d’avoir gardé ceci pour lui si longtemps. Certes, il n’était pas responsable du fait qu’ils pourraient eux aussi souffrir de cette maladie à plus ou moins long terme, mais sachant qu’il était malade, Brandon aurait au moins pu les avertir dès le départ. Encore heureux qu’il n’ait pas emporté son secret dans la tombe.
C’était en fouillant dans les affaires de son défunt père que le brun avait découvert des lettres d’une femme qui n’était pas sa mère ni la seconde épouse de monsieur McKay et qui avait été la belle-mère de Ian pendant quelques mois avant qu’elle ne quitte brusquement le médecin. Voilà pourquoi c’était le fils de celui-ci qui avait été chargé de s’occuper du tri des biens appartenant à Brandon. Bien sûr, il avait eu un coup de la main de la part de sa jumelle Elizabeth qui l'épaulait quand elle n’était pas avec son petit ami. Quant à Lucy, c’était elle la plus proche de leur papa et avait de ce fait été la plus affectée par sa disparition. Si bien qu’elle n’avait pas pu réussir à prêter main-forte aux jumeaux. Surtout qu’elle avait sa vie de famille à gérer donc n’aurait pas eu beaucoup de temps pour leur venir en aide. Enfin bref, le D.J. avait donc lu les lettres de cette Miranda Perkins. Celles-ci remontaient à une trentaine d’années environ. Dedans, il était écrit qu’elle était enceinte et attendait une petite fille. Visiblement, elle désirait recevoir de l’aide pour élever cette enfant lorsqu’elle serait née. Sur le dos des enveloppes, il y avait une adresse inscrite.
Il y a quelques mois de ça, le musicien s’était rendu à cette fameuse adresse. Par chance, il était tombé sur les parents de la dame qui après une longue discussion avaient accepté de lui transmettre les coordonnées de leur fille. Il était donc allé la trouver et lui avait expliqué qu’il avait besoin de retrouver sa demi-sœur puisqu’il devait l’informer de quelque chose de très important. Malheureusement, la pauvre femme ne savait pas du tout où pouvait être à l'heure actuelle sa progéniture, toutefois elle lui donna l’adresse de l’orphelinat où elle avait été placée étant bébé. Évidemment, McKay y était allé. Là-bas, il avait d’abord essuyé un refus de la part de la personne à l’accueil qui ne voulait pas divulguer quoi que ce soit concernant leur ancienne pensionnaire, mais coup de bol, une dame qui s’était beaucoup occupée d’elle passa par-là et le reçut. Ils discutèrent un long moment. Le jeune garçon usa de son charme naturel pour la faire plier et parvenir à obtenir ce qu’il désirait. Ce qui fonctionna à merveille, car la gentille femme touchée par son histoire lui donna le nom, le prénom et même l’adresse de sa petite protégée avec qui elle avait gardé contact visiblement.
Tout ceci avait tout de même pris un certain temps à se faire. Là, depuis plusieurs semaines, le jeune homme avait retrouvé la trace de cette sœur qu’il ne connaissait pas. Sauf qu’il n’était toujours pas parvenu à aller la trouver pour lui raconter ce qu’il avait découvert. À plusieurs reprises, il s’était garé en face de chez elle, mais il n’avait point réussi à prendre son courage pour descendre de son véhicule, traverser la route et aller sonner à sa porte. Pourtant, il était resté de longues heures durant là à regarder la maison. C’est comme ça qu’il avait aperçu au loin une blondinette avec un petit garçon aux cheveux noirs. Ce qui n’avait pas du tout aidé Ian à se décider à aller lui parler. Bien au contraire ! Il se sentait encore plus mal de devoir aller se présenter pour ensuite lui apprendre de mauvaises nouvelles. Plusieurs fois, il était revenu ici, espérant voir Anna seule, mais malheureusement la plupart du temps elle était avec son fils. Le jeune McKay préférerait grandement l’aborder quand elle ne serait pas accompagnée.
Aujourd’hui, alors que de nouveau il était en face de chez elle, il la vit cette fois sortir seule de la maison après qu’un homme soit venu et reparti en compagnie du petit. C’était probablement l’occasion ou jamais de saisir cette chance pour aller se confronter à la blondinette. Comme elle était montée dans sa voiture, le brun démarra la sienne et la suivit à une distance assez raisonnable, espérant qu’elle ne remarquerait pas sa présence et ne trouverait pas ça louche. En chemin, parfois il avait pesté quand d’autres véhicules s’étaient insérés entre eux, mais par chance, malgré tout il avait réussi à ne pas perdre de vue celui de sa demi-sœur. Celle-ci s’était garée sur le parking du centre commercial. Sans doute qu’elle allait s’adonner à du shopping ou faire des courses. À son tour, le brun s’était stationné avant de descendre de sa bagnole. Au loin, il observait ce que faisait Anna. Cette dernière alla récupérer un caddie. Ian quant à lui n’allait pas s’encombrer et décida donc de ne pas en prendre un. À quelques mètres de distance, il continuait à suivre son aînée qui fila directement au niveau du supermarché.
BesidetheCrocodile
Anna Dickens
Date d'inscription : 15/01/2023 Messages : 7
Sujet: Re: Comment te dire ? (Ian & Anna) Ven 20 Jan - 0:26
Ian avait beau avoir retrouvé la trace de cette demi-sœur depuis plusieurs semaines, il n’avait toujours pas réussi à l’aborder. Ce n’était tout de même pas simple de débarquer dans la vie de quelqu’un qu’on ne connaît pas pour lui indiquer qu’on a un parent en commun, que celui-ci est mort il y a quelque temps déjà et qu’en prime par sa faute on risquait d’avoir une maladie de merde. On peut donc dire que le pauvre garçon n’est pas trop à l’aise à cause de ceci et stresse de devoir annoncer tout ceci à Anna qui est mère d’un petit garçon d’après ce qu’il a pu voir en planquant devant chez elle.
Mais là que la blonde était seule, c’était probablement le "bon" moment pour aller à sa rencontre. Parce que jusque-là le D.J. avait toujours refusé d’aller vers sa sœur lorsqu’elle se trouvait en compagnie de son fils. Comme elle avait pris sa voiture pour se rendre en ville, le musicien l’avait suivie. Peut-être qu’en lieu neutre ça serait plus facile pour lui d’oser franchir le pas, même si ce n’était pas sûr.
Pour le moment, alors qu’ils se trouvaient à présent dans le centre commercial, McKay était toujours aussi hésitant et ne parvenait pas à se lancer. Donc il se contentait de rester à l’arrière tout en gardant un visu sur la blondinette. Comment allait-il faire ? Il avait beau y avoir réfléchi depuis des semaines, il ne trouvait cependant pas les bons mots ne serait-ce que pour se présenter déjà. De plus, est-ce que la jeune femme allait le croire ? A la rigueur pour lui prouver qu’il ne mentait pas, il pourrait toujours sortir de la poche intérieure de sa veste la lettre que Miranda avait écrite à son père il y a une trentaine d’années. Et puis, en réfléchissant, il se dit également qu’il n’aurait qu’à mentionner cette dame de l’orphelinat. Oui, c’était sans doute un bon plan.
Alors qu’il était justement perdu dans ses pensées, en train de se préparer à accoster la blonde, ce fut le contraire qui se produisit, car elle vint à sa rencontre et commença à lui aboyer dessus, ce qui fit boguer Ian qui ne s’attendait pas à ça. OK, sans doute qu’il n’avait pas dû être assez discret et qu’elle le prenait pour un fou furieux, mais non ce n’était pas le cas. Évidemment le brun ne comprenait pas totalement à quoi elle faisait allusion, mais elle paraissait sacrément énervée. A tel point que le batteur recula d’un pas en levant les mains au niveau de ses épaules. « Je ne connais pas de O’Brien. Je suis désolé si je vous ai fait peur… Effectivement je vous suis bien, mais pas pour le compte de quelqu’un. » Dit-il en baissant tout doucement ses bras. « En fait, je dois vous parler de quelque chose, mais ce n’est pas simple et assez délicat. » Rajouta-t-il en grimaçant. « Je m’appelle Ian. » Se présenta McKay en tendant sa main à son aînée. « Je ne sais pas si vous avez du temps à me consacrer ou si vous êtes pressée, mais si vous êtes d’accord on pourrait aller se poser là-bas devant un café. » Proposa-t-il en montrant de la main une petite brasserie dans la galerie marchande à quelques mètres d’eux. Ce serait mieux qu'ils discutent assis là-bas plutôt que de le faire ici en plein milieu du passage où ils pourraient gêner les gens. « Si ce n’est pas possible, je peux vous passer mon numéro et on conviendra d’un rendez-vous pour qu’on puisse s’entretenir plus tard. » Il ne voulait pas déranger, mais maintenant que le contact était établi, il ne reviendrait plus en arrière. Il fallait à tout prix qu’il lui annonce – que ce soit maintenant ou lorsque la blonde sera disposée à l’écouter – ce qu’il avait appris avant le décès de leur père. C’était trop important pour qu’il ne lui en fasse pas part.
BesidetheCrocodile
Dernière édition par Ian McKay le Ven 23 Juin - 16:51, édité 1 fois
Anna Dickens
Date d'inscription : 15/01/2023 Messages : 7
Sujet: Re: Comment te dire ? (Ian & Anna) Dim 30 Avr - 23:15
La blonde face au jeune McKay était en colère, ça se voyait très clairement sur son visage et ça se remarquait aussi aisément à sa façon de s’adresser au musicien. En même temps, celui-ci ne pouvait pas lui en vouloir étant donné qu’il devait paraître suspect. Pourtant, il n’avait aucune mauvaise intention, c’était simplement qu’il s’y était très mal pris… « Ce ne sera pas la peine d’appeler la police. » Répondit-il doucement. « Je souhaite juste que vous m’écoutiez. Après ça, je vous laisserai tranquille si c’est ce que vous désirez. » Ian n’allait pas imposer sa présence dans la vie de sa demi-sœur. Si elle tenait à ce qu’ils ne gardent pas contact, il ne fera pas d’esclandre et acceptera. Quoi qu’il en soit, il respectera son choix. Maintenant qu’il en avait l’occasion, le batteur bien qu’il ne soit pas hyper à l’aise se présenta à son interlocutrice. Comme ça, celle-ci connaissait désormais le prénom du garçon. Ce dernier lui dévoilerait peut-être son nom de famille tout à l’heure s’ils continuaient à discuter ensemble. Un petit sourire s’afficha sur son visage quand la blondinette serra doucement sa main. C’était déjà une bonne chose, même si Anna risquait d’être encore méfiante, ce qui était on ne peut plus normal dans cette situation.
Le moins âgé proposa ensuite à son aînée d’aller boire un café tout en poursuivant leur conversation. Ainsi, il espérait que la blondinette réaliserait qu’il n’avait rien contre le fait d’être vu avec elle en public et que par conséquent, il ne lui voulait pas de mal. Après, il indiqua également que si ce n’était point possible, leur discussion pouvait se faire ultérieurement. Surtout qu’il ne savait pas ce que la jeune femme avait prévu pour le reste de la journée, car il n'avait pas connaissance de son emploi du temps. Quand la mère de famille déclina son prénom avant de supposer que le brun le connaissait déjà, celui-ci hocha la tête. Puis, il sourit, content qu’Anna accepte qu’ils s’entretiennent. « Quarante-cinq minutes, ça sera très bien oui, merci ! » Répondit-il satisfait de la tournure des choses. Puis, le D.J. suivit sa grande sœur jusqu’au bar de la galerie marchande. Il la laissa choisir l’emplacement où elle se sentirait la plus à l’aise possible et s’assit en face d’elle. Évidemment, celle-ci se posait des questions qu’elle n’hésita pas à énoncer à haute voix. « Je m’appelle Ian McKay. » Précisa en premier lieu le jeune homme puisque tout à l’heure il n’avait pas indiqué son patronyme. « Oui, c’est très important… » Répondit-il avant de ne pouvoir s’empêcher de pouffer de rire à cause de l’hypothèse émise par la blonde. Alors qu’il se raclait la gorge nerveusement pour se lancer, il fut coupé dans son élan par l’arrivée d’une serveuse. « Madame, monsieur, bonjour. Vous avez fait votre choix ? » Demanda la dame. « Bonjour. Pour moi ça sera un café, merci. » Dit-il rapidement. Il posa ensuite de nouveau ses yeux sur sa demi-sœur. Il laissa celle-ci indiquer ce qu’elle avait envie de boire. « Très bien, je vous apporte ça dans quelques minutes. »« Merci. » Fit-il en regardant la femme tourner les talons puis s’éloigner. Elle était à peine plus âgée que lui aux longs cheveux châtains, similaires à ceux de sa défunte petite amie. Mais il n’était pas là pour penser à elle, alors il revint au moment présent. « Je ne sais pas par quoi commencer. Par le début, ça serait mieux… » Souffla-t-il plus pour lui-même qu’autre chose. « Il y a quelques mois, avec mes deux sœurs on était au chevet de notre père Brandon. Celui-ci avant de mourir nous a avoué qu’il souffrait d’une maladie appelée : Huntington. Comme il était médecin, il nous a expliqué ce que c’était et nous a appris que c’était quelque chose de rare, mais d’héréditaire. Il fallait qu’on se fasse tester afin de savoir si on n’était pas porteurs du gène de la huntingtine nous aussi… » Toujours très nerveux, Ian jouait avec ses doigts pour se donner le courage de continuer. « Bref, ensuite, il est donc décédé. C’est en m’occupant de trier ses affaires que j’ai trouvé plusieurs lettres d’une certaine Miranda Perkins datant d’une trentaine d’années environ. Ils entretenaient une liaison et cette femme était enceinte de lui. Elle souhaitait qu’il l’aide à élever cette enfant. » Précisa le garçon en essayant de remettre toutes ses idées en ordre. « Sachant ce qu’on avait appris peu auparavant, je me suis fait le devoir de retrouver cette personne pour la prévenir de ce que j’avais découvert. Comme il y avait une adresse au dos des enveloppes, je me suis rendu là-bas, malheureusement Miranda n’y vivait plus, mais ses parents, si. Je les ai rencontrés, j’ai discuté avec eux. Ils m’ont donné les coordonnées téléphoniques de leur fille. Je suis allée la voir, mais elle m’a annoncé avoir abandonné sa fille à l’orphelinat. » Comme la serveuse revenait avec leurs consommations, McKay marqua une pause et la remercia en lui offrant un sourire. Puis, il reprit son récit. « Là-bas, la femme de l’accueil ne voulait pas me dire quoi que ce soit sur la vie de cette enfant désormais âgée de trente ans environ. Par chance, une autre dame qui était assez proche d’elle auparavant a accepté de m’écouter. Je lui ai tout raconté et elle m'a aidé en me donnant ton adresse. Cette enfant que mon père n’a pas élevée ni reconnue, c’était toi. » Depuis tout à l’heure, il la vouvoyait, mais là naturellement il venait de la tutoyer. « Si tu ne me crois pas, j’ai ici la lettre de Miranda qui évoque sa grossesse. Et tu peux aussi appeler cette gentille de l’orphelinat qui te confirma m’avoir vu il y a quelques semaines… » Le vingtenaire récupéra dans sa poche le fameux courrier qu’il tendit à son interlocutrice. « Tiens. » Il allait déjà la laisser y jeter un œil si elle le voulait. De plus, il avait besoin d’une pause ayant pas mal parlé, même si ça n’avait pas été facile pour lui. Il avait bien évidemment d’autres choses à dire, mais ça pouvait attendre encore quelques minutes. Le garçon d’origine Franco-Ecossaise se saisit du sucre qu’il mit dans sa tasse avant de mélanger sa boisson chaude.
BesidetheCrocodile
Anna Dickens
Date d'inscription : 15/01/2023 Messages : 7
Sujet: Re: Comment te dire ? (Ian & Anna) Mar 25 Juil - 23:26