Monsieur le prof sexy is here (a)

Vous voulez savoir à quoi je ressemble ? D’accord… pour commencer je suis quelqu’un de simple, je ne me prends jamais la tête avec les gens, à part si quelque chose me touche à cœur, là je suis obligé de réagir. Je suis quelqu’un qui aime beaucoup se dépenser, qui ne reste jamais sans rien faire, si je m’ennuis, je trouve toujours une solution pour sortir et faire tout plein de chose. Je suis gentil, serviable, honnête, je n’aime vraiment pas l’injustice et je suis prêt à tout pour protéger ceux que j’aime. Malheureusement, comme tout être humain j’ai des défauts. Je suis trop protecteur que je peux en être étouffant, je stresse parfois pour rien et je suis énormément gourmand. Je suis un grand fan d’alcool, à chaque fois je peux boire beaucoup sans même m’en rendre compte quand on m’invite à diner. Mais la seule chose dont je peux être fier au niveau de mon caractère c’est que lorsque j’aime, c’est pour de vrai, j’aime ma femme plus que tout et pour elle je ferais n’importe quoi, après tout ce que j’ai vécu, il n’y a qu’elle qui me comble de bonheur.

Mon physique ? Il est des plus banal en fait, disons que je fais beaucoup de sport alors je garde une santé de fer et un corps svelte. J’entends déjà ma femme dire que je suis modeste mais c’est ce que je pense, selon elle j’ai des tablettes de chocolat avec des muscles de rêve, j’aime pas me vanter  mais si elle le dit je la crois. J’ai des yeux marron chocolat, un visage assez fin et j’aime bien parfois me retrouver avec une petite barbe de plusieurs jours, histoire d’embêter ma femme. J’aime porter des vêtements assez décontracté, ce qui est plus facile pour faire du sport. Mes cheveux sont court et couleur châtain, je suis un gars normal en quelque sorte, pas de tatouage, pas de piercing, je suis simplement ce que je suis.

Tout se passe dans la ville de lumière. Il y a de ça 31 ans, je vis le jour à Los Angeles, la ville des stars, mon père était banquier, ma mère seulement femme au foyer, du moins quand elle a appris qu’elle était enceinte, parce qu’au début elle était tout simplement la secrétaire de mon père, rien de plus, mais l’amour est toujours un beau sentiment et mon père a très vite courtisé ma mère. Enfin bref, vous connaissez la suite. Je passais donc une enfance tout à fait normal, apprenant les choses de la vie, jusqu’à mes 10 ans, ou une autre personne vint partager notre vie… ma petite sœur, Brooke. Au début je dois avouer que j’étais très jaloux que mes parents s’occupent plus d’elle que de moi mais j’ai fini par l’accepter et je suis devenu très protecteur envers elle, je l’aime, c’est ma petite sœur et quoiquonque ose la toucher, je lui ferais regretter. Je m’occupais donc de ma petite sœur quand mes parents étaient obliger de s’absenter, tout allait bien, jusqu’à ma période d’adolescence. Là j’ai totalement merdé, je fumais mais pas que de la cigarette, je buvais aussi et je faisais n’importe quoi en rentrant tard le soir et ramenant de mauvaises notes à mes parents. Un soir alors que je me rendais à une fête avec ma moto, j’ai eu un accident. Je ne sais plus ce qui s’est passé ensuite, je me suis simplement réveillé à l’hôpital, après 4 mois de coma. La seule personne présente ce jour-là c’était Brooky, et depuis ce jour-là je l’ai d’autant plus aimé ma petite sœur, elle était tout le temps présente, tout comme moi je l’étais dans sa vie et grâce à elle j’ai remonté la pente. Je me suis rangé, j’ai arrêté les conneries et j’ai travaillé dur pour, déjà retrouver ma motricité avec des séances de ré éducation, et aussi pour devenir prof de sport. C’est grâce à elle ou j’en suis là maintenant, rien n’aurait pu arriver pareil si elle n’avait pas été là.

Mon diplôme en poche je me suis mis à travailler au lycée, apprenant aux élèves l’art du sport, que se dépenser c’était extérioriser ce qu’on gardait en soit. Mais tout le monde trouvait que je travaillais dur et m’ont offert un petit séjour en vacance, en Californie. Je m’y dirige donc et entre dans la chambre que l’on m’avait payée, un petit cadeau de mes amis. Je commence à mettre mes valises sur le lit et a enlever mon t-shirt et le pantalon, me retrouvant nu, ayant envie d’une bonne douche j’allais me diriger dans la salle de bain quand je vis une femme ouvrir la porte, nue elle aussi. Elle se mit à crier « Mais qu’est-ce que vous faites la ? Sortez de ma chambre ou j’appelle la police !!! » Elle mis une serviette devant et moi… tout ce que je trouvais à faire c’était d’aller chercher le coussin du lit pour cacher ce qu’il fallait, ne comprenant rien, j’étais terriblement gêné de cette situation. Je levais la main pour la rassurer alors qu’elle venait de prendre un sèche-cheveux en guise d’arme. « Doucement… écoute… il y a du avoir une erreur, vous n’êtes pas dans la bonne chambre, j’ai une location pour les vacances… des amis me l’ont payé. » Elle fronça les sourcils. « Non je ne me suis pas trompé… le numéro était bien sur la réservation et on m’a donné les clés, moi aussi on m’a offert ça alors… » Tiens tiens, c’était bizarre tout ça… est ce qu’on avait été victime d’un complot ? Je la regardais doucement. « Si vous lâchiez ce sèche-cheveux d’accord ? Nous pourrions peut être parlé, je crois qu’on s’est fichu de nous… »

2 ans plus tard nous nous étions mariés tous les deux, à force de parler nous avions découvert que c’était des amis que nous avions en commun qui nous avait joué ce tour et à force nous avions fini par apprendre beaucoup de chose l’un sur l’autre et j’étais complètement tombé sous le charme de Marie. Elle était la plus belle femme au monde avec ses yeux couleur noisette, sa chevelure brune et son sourire d’ange chaque fois que je lui parlais. Nous étions fait l’un pour l’autre tous les deux et nous étions donc marié, pour le meilleur et pour le pire, ce jour-là mon cœur avait failli faire une crise cardiaque tellement j’étais stressé. Mais tout était passé une fois que je lui avais dit oui. Depuis ce jour je ne regrettais rien et en plus de ça, Marie et moi attention un enfant, nous ne savions pas encore si c’était une petite fille ou un petit garçon mais une chose était sur… je l’aimais déjà. Un soir alors que je dormais tranquillement, ma femme me réveillait. « Andrew… j’ai entendu un bruit… » Je poussais un gémissement de plainte. « C’est rien… juste ton imagination qui te joue des tours. » « Mais je te jure qu’il y a quelques choses ! Je vais voir. » Elle se leva, descendit et alors que je me levais pour aller la rejoindre, je remarquais qu’il n’y avait plus aucun bruit. Je fronçais les sourcils, descendis à mon tour. « Marie ? » J’allumais la lumière et là une vision d’horreur s’imposa à moi. Marie était là, étendu à terre, du sang formé une auréole autour de sa tête. Je me mis à trembler. « Non non non ! Marie ! » Je me précipitais vers elle, la prenant dans mes bras. « Réveille-toi, ne me laisse pas je t’en prie ! » Je posais ma tête sur sa poitrine, laissant aller mes larmes alors que je prenais conscience qu’elle était morte, elle et notre bébé… Un bruit de porte attira mon attention et je levais la tête, sachant très bien que quelqu’un venait de sortir en courant. Je pris le téléphone non loin de là avant d’appeler la police, leur disant ce qui s’était passé tout en regardant l’homme courir au loin, je ne le voyais que de dos et il faisait nuit mais je le reconnaitrais, quoi qu’il arrive…

Quelques temps plus tard je décidais d’aller ailleurs, histoire de me changer les idées. Comme ma sœur allait à Cambridge pour poursuivre ses études, je décidais de la suivre. Comme elle avait été là pour moi lors de cette tragédie, je me voyais mal la quitter alors qu’elle était mon seul pilier, malgré la perte de ma Marie. J’étais donc parti pour être près d’elle, avec le nouveau chien que je m’étais pris pour apaiser ma souffrance, ca m’avait beaucoup aidé d’avoir Sparky et je recommençais à parler avec les autres dans ce nouveau cadre, cette nouvelle vie. Un soir alors que je rentrais tard du travail, je passais sur un pont, n’étant pas pressé pour rentrer et lorsque je vis une voiture, en plein sur la route, je m’arrêtais net, sortant tout en me demandant ce qu’il se passait. C’est là que je vis cette jeune femme, prête à sauter. Je reconnus directement Lyrianna Andreï ! J’avais entendu parlé de ce qui lui était arrivé, elle avait perdu sa fille, son enfant en attente et elle avait l’air tellement désespéré… Sans réfléchir ni quoi que ce soit je m’approchais d’elle, je lui disais des paroles pour la réconforter, l’empêcher de sauter, j’avais du mal mais alors qu’elle s’apprêtait à revenir vers moi, ses pieds finirent par glisser. Je la rattrapais de justesse pour la faire remonter, la serrant contre moi. Depuis ce soir-là j’ai tout fait pour m’occuper d’elle, éprouvant le besoin de le protéger et lorsque notre relation a commencé à devenir plus sérieuse je me suis rétracté, lui disant que je ne pouvais pas… j’ai commencé à ne plus lui donner de nouvelle, je ne pouvais pas m’engager dans quelques choses de sérieux alors que je souffrais toujours de la perte de ma femme, j’étais veuf, je ne pouvais pas le changer et c’était encore trop tôt pour moi… Mais lorsque j’ai appris que Lyrianna voulait repartir en Russie, je ne pouvais pas la laisser faire, pas avant de lui dire ce que je ressentais pour elle, je ne voulais pas laisser passer cette occasion, elle avait raison, je devais aller de l’avant. J’ai donc fini par courir jusqu’à l’aéroport, ne pouvant pas la laisser partir. Je me fichais bien de courir alors que les mecs de la sécurité me coursait après et quand j’atteins enfin ma destination, c’est-à-dire retrouver Lyrianna alors qu’elle va embarquer, je me dirige vers elle, tout essoufflé pour lui dire tout ce que je ressentais avant de l’embrasser. Depuis ce jour nous sommes définitivement ensemble tous les deux, après avoir vécu quelques mois à Cambridge, on décide d’aller à Los Angeles y vivre, surtout pour que Lyrianna soit plus près de sa maison de disque, elle s’est mise dans la chanson et je la soutiens, gardant mon emploie de prof dans un lycée de Los Angeles. Nous habitons ensemble tous les deux depuis et c’est une belle vie qui s’annonce, je compte bien la garder encore longtemps.